Quelle durée de détention pour l’exonération d’impôt sur la plus-value SCPI ?

20 décembre 2025

Oubliez les dogmes de la pierre classique : la fiscalité des SCPI ne s’improvise pas, elle se dompte, année après année. Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) sont des véhicules d’investissement populaires pour ceux qui cherchent à diversifier leur portefeuille avec de l’immobilier sans les tracas de la gestion directe. L’un des aspects fiscaux les plus attractifs des SCPI concerne l’exonération d’impôt sur les plus-values. Cette exonération n’est pas automatique et dépend d’une durée de détention minimale des parts.Effectivement, pour bénéficier d’une exonération totale sur les plus-values, il est impératif de conserver ses parts de SCPI pendant un certain nombre d’années. Cette durée de détention minimale est fondamentale pour optimiser les avantages fiscaux et maximiser le rendement de l’investissement.

Qu’est-ce qu’une SCPI et comment fonctionne-t-elle ?

À travers les SCPI, l’immobilier devient accessible sans passer par la case gestion locative ou paperasse interminable. Les investisseurs confient leur épargne à des sociétés de gestion qui bâtissent un portefeuille varié de biens immobiliers, bureaux, commerces, logements, et reversent des revenus fonciers réguliers sous forme de dividendes. La mécanique est simple : mutualiser pour mieux résister.

Pour gérer leur trésorerie, les SCPI placent parfois une partie de leurs fonds dans des Sicav ou FCP, offrant ainsi une souplesse appréciable. Quelques exemples illustrent la diversité de ces stratégies :

  • Novapierre Résidentiel, pilotée par Paref, cible la création de plus-values immobilières substantielles.
  • Patrimmo Croissance privilégie la nue-propriété résidentielle, misant sur la valorisation à long terme.
  • Sofiprime, sous la houlette de Sofidy, vise les logements haut de gamme à Paris, un segment souvent plus stable.

En acquérant des parts de SCPI, chaque investisseur devient copropriétaire d’une fraction du patrimoine détenu. Les revenus générés sont répartis au prorata, favorisant la diversification et la gestion professionnelle des risques.

La gestion des SCPI repose sur des sociétés agréées. Leur mission : maximiser la rentabilité tout en respectant le cadre réglementaire. Elles s’occupent aussi bien de la collecte des loyers que de l’entretien des actifs ou du versement des dividendes. Ce suivi rigoureux rassure les investisseurs et structure leur rapport à la pierre-papier.

SCPI Spécialité Société de gestion
Novapierre Résidentiel Plus-values immobilières Paref
Patrimmo Croissance Actifs résidentiels en nue-propriété — (non spécifié)
Sofiprime Logements prime à Paris Sofidy

Les règles fiscales applicables aux plus-values des SCPI

Chaque cession de parts de SCPI déclenche un mécanisme fiscal bien huilé. Les gains réalisés sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. La société de gestion effectue les calculs et le notaire s’occupe de reverser la somme à l’État lors de la vente.

La fiscalité prévoit un abattement progressif selon la durée de détention :

  • 6 % par an dès la sixième année
  • 4 % par an après la vingt-et-unième année

Atteindre la 22e année permet de ne plus payer d’impôt sur le revenu sur la plus-value. Pour les prélèvements sociaux, il faut patienter jusqu’à la 30e année pour une exonération totale.

Le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), ou flat tax de 30 %, concerne aussi les plus-values mobilières issues des SCPI. La société de gestion prend en charge la déclaration et le paiement auprès de l’administration fiscale.

Face à ce cadre, chaque investisseur doit réfléchir à la durée idéale de conservation de ses parts pour alléger la facture fiscale et préserver la performance de son investissement. Anticiper sa stratégie de revente devient donc un enjeu majeur.

Durée de détention minimale pour bénéficier d’une exonération d’impôt

Pour profiter d’une exonération sur les plus-values réalisées avec une SCPI, il faut se pencher sur les règles d’abattement et les délais à respecter.

Le barème d’abattement pour la durée de détention est le suivant :

  • 6 % par an à partir de la sixième année
  • 4 % par an à partir de la vingt-et-unième année

L’intégralité de la plus-value est exonérée d’impôt sur le revenu au bout de 22 ans. Pour les prélèvements sociaux, il faut conserver ses parts 30 ans pour profiter d’une exonération complète.

Ce fonctionnement incite à conserver ses parts longtemps. Vendre avant ces paliers expose à une fiscalité plus lourde ; atteindre ou dépasser ces durées permet de maximiser le rendement net. Les associés qui anticipent leur sortie sont donc gagnants à condition de s’armer de patience.

Le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), fixé à 30 %, concerne aussi les gains sur les SCPI, avec une gestion administrative assurée par la société de gestion.

Il est donc recommandé de planifier la conservation de ses parts en tenant compte de l’ensemble de ces abattements et exonérations, pour tirer le meilleur parti de son investissement une fois les impôts réglés.

scpi investissement

Conseils pratiques pour optimiser la fiscalité de vos SCPI

Pour améliorer le traitement fiscal de votre placement en SCPI, plusieurs méthodes peuvent être mises en œuvre :

  • Allonger la durée de détention : Rester investi sur 22 ans (impôt sur le revenu) ou 30 ans (prélèvements sociaux) permet de profiter des abattements maximums et d’un rendement net plus élevé.
  • Opter pour le régime réel d’imposition : Si vos revenus fonciers franchissent le seuil de 15 000 euros annuels, ce régime autorise la déduction des charges et l’amortissement du capital, ce qui réduit la base imposable.
  • S’intéresser aux SCPI fiscales : Certaines SCPI, comme les SCPI Pinel ou Malraux, permettent de bénéficier de dispositifs déductifs spécifiques, allégeant directement l’impôt sur le revenu.

Intégrer les SCPI dans une assurance-vie

Loger ses parts de SCPI dans un contrat d’assurance-vie ouvre la voie à plusieurs avantages :

  • Fiscalité plus douce : Les plus-values et revenus suivent le régime de l’assurance-vie, souvent plus avantageux que le régime foncier classique.
  • Transmission optimisée : En cas de succession, les bénéficiaires peuvent profiter d’abattements spécifiques liés à l’assurance-vie, ce qui allège la note fiscale.

Choix de la société de gestion

S’adosser à une société de gestion reconnue reste une clé pour sécuriser son investissement. À titre d’exemple :

  • Paref accompagne la SCPI Novapierre Résidentiel, axée sur les plus-values immobilières.
  • Sofidy pilote la SCPI Sofiprime, positionnée sur des logements de prestige à Paris.

En s’appuyant sur ces leviers, chaque investisseur peut ajuster sa stratégie pour renforcer la rentabilité de ses SCPI, tout en limitant la part prélevée par le fisc. Patience et persévérance, voilà le duo gagnant pour voir son patrimoine fructifier sans entraves.

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